Quu'est ce que je m'emmerde chez mon père pour faire ca....
Julien sentait dans sa main le manche de la lame se couvrir de sa transpiration... D'un geste rageur, il l'essuya pour la énième fois sur le revers de son gilet...
Assis là depuis deux heures, il attendait une occasion de bondir sur ce satané déviant et pouvoir l'éliminer et servir l'Empereur dans la mort qui suivrait cette acte...
Enfin, le psyker s'affala en soupirant dans son fauteuil, à à peine deux mètres de la cache du Colonel... Chassant de ses pensées l'image de ses compagnons tués par une patrouille, Julien banda tous ses muscles et compta mentalement jusqu'a trois, avant de bondir hors de sa planque et de lancer son bras vers la gorge du Déviant...
Soudain, à quelques centimètres de sa cible, la lame stoppa et recula. Paniqué, le jeune homme tenta d'attraper son bolter de samain gauche, mais réalisa que le psyker le tenait déjà sur ses genoux... Résigné, Julien se redressa en attendant que son esprit s'efface sou la puissance des piuvoirs du Psyker... A la place, une voix douce s'éleva du fauteuil :
"Mon pauvre ami, qu'est ce qu'il t'arrive ? Détend toi, tu ne crains rien, car le sang ne coulera jamais en ces lieux. Enfin, je l'espère..."
Toujours figé, le Colonel essayait de chasser les mots du Déviant de sa tête, pour ne pas succomber au Chaos
"- Voyons mon pauvre ami, laisse toi faire, écoute je t'ai dit que tu ne risquais rien ici.
- Saint Empereur, délivrez nous du Chaos, apportez nous la paix du corps et de l'esprit, je suis votre bras armé, aidez moi à surmonter cette épreuve...
- Le conditionnement est de pluse n plus réussi, n'est ce pas vous autres, ricana le garde à la gauche du Déviant.
- Laisse Olivier, aucun prêcheur ne pourra jamais créer une victime qui ne pourrait être purifiée. Julien, venez par ici ...
- Comment connaissez mon nom ? cria sans le vouloir le pauvre colonel...
- Je sais absolument tout sur toi... Je suis aussi du coté de l'Empereur en quelque sorte...
- Ne souillez pas son nom ! cria une fois de plus le jeune homme, maintenant prisonnier.
- Cela suffit, assomme le Nina, je lui parlerai après... Ce corps est encore trop jeune pour l'utilisation répétée de mes pouvoirs..."
Une jeune femme, vêtue d'une robe blanche et d'un chapeau de paille sortit alors de l'ombre derrière Julien et l'envoya au pays des rêves d'un petit coup sur la nuque...
"Un de plus dans nos rangs, finit la voix du fauteuil tandis que la lame du jeune colonel glissa jusqu'a sa main..."